Mounirou Sy a exprimé son point de vue sur la déclaration du ministre de l’Intérieur, affirmant que, à la fin du mandat présidentiel, le Conseil constitutionnel désignerait le président de l’Assemblée nationale. Cela entraînerait la réinitialisation de l’ensemble du processus et l’annulation de la liste des 19 candidats. Dans l’émission Jakarlo, il a répondu au ministre de l’Intérieur en disant : « Je dis non 2 fois. »
Selon Mounourou Sy, en cas de vacance présidentielle, le Conseil constitutionnel est lié par l’article 36, paragraphe 2, qui stipule que le président en exercice demeurera en fonction jusqu’à l’élection du futur président pour la passation de service dans les deux mois.
Il soutient que dans le cas de vacance, « un État ne doit pas être vacant en matière de direction ». S’il ne le fait pas, le président peut être poursuivi pour haute trahison, car il a l’obligation de veiller au fonctionnement régulier des pouvoirs et d’assurer la sécurité. »
Mounourou Sy précise également : « Comme le Conseil est souverain, il peut dire en raison de… on va élargir. Mais moi, je ne crois pas que l’élection a été annulée mais reportée. »
En outre, il explique que la suppléance diffère de la vacance. Selon l’article 39, la suppléance permet au président de l’Assemblée nationale de suppléer le président. Dans ce cas, Mame Diop n’aurait aucun pouvoir, ne pouvant ni changer de gouvernement, ni organiser un référendum, et encore moins réviser la constitution. Par conséquent, il ne pourrait pas annihiler le processus.