Les recommandations du conseil des ministres décentralisé qui avait été tenu dans la région de Matam avaient ainsi poussé le président de la république à prendre acte de l’urgence de la territorialisation des politiques publiques afin de conférer à chaque territoire des instruments et moyens d’actions efficaces.
L’objectif est de lutter significativement pour la réduction des disparités sociales et territoriales particulières pour accroître la quintessence de l’acte 3 de la décentralisation.
Pour le président de la République, les performances dans la région de Matam sont significativement notables, même s’il reconnaît que certains défis et contraintes restent à relever. En effet, entre 2014 et aujourd’hui, la région de Matam s’est substantiellement améliorée grâce à des programmes bien définis.
Dans cette perspective, « une enveloppe de plus de 253 milliards de francs CFA a été injectée dans la région depuis 2013 soit deux fois plus que le montant validé lors du conseil des ministres qui avait été tenu dans la région de Matam », a rappelé le président de la République devant les autorités de la région et plusieurs membres du gouvernement.
Ce sont des investissements, pour rappel, qui ont couvert plusieurs secteurs notamment la santé, l’éducation, les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, l’élevage, l’autonomisation, l’eau, la protection sociale et la transformation de produits locaux. Par ailleurs, elles ont couvert le désenclavement de la région. Un aspect indispensable pour valoriser le potentiel local et les initiatives publiques.
Ce conseil présidentiel décentralisé à Matam va permettre, à terme, de décliner les perspectives, recommandations et propositions pour une meilleure gestion des politiques publiques qui seront définies incessamment pour le développement de la région.