Pape Mamadou Seck s’est évadé du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec. Il fait partie des supposés membres de la «Force spéciale» placés sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet. Son père, Pape Moussa Seck, se dit «inquiet» de la situation de son fils. «Depuis qu’il a été placé en garde à vue, on ne peut plus le voir», rapporte-t-il sur les ondes de iRadio, reprise ce mercredi dans les colonnes de Bés Bi-Le Jour.Il poursuit : «On n’avait plus de ses nouvelles jusqu’à ce qu’on apprenne dans la presse qu’il a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. Je pense qu’il y est resté trois ou quatre jours.»
Samedi dernier, veille de la Tabaski, une terrible nouvelle tombe pour les Seck. «J’ai vu sur les réseaux sociaux que Pape Modou est décédé, rembobine Pape Moussa Seck. On l’a pleuré. Par la suite, vers 17 heures du soir, l’hôpital nous apprend qu’il est vivant et bien portant.»L’inquiétude laisse place au soulagement. Mais ce sera pour une courte durée. Car, le dimanche, jour de la Tabaski, l’information est sur toutes les bouches : Pape Mamadou Seck s’est évadé du pavillon spécial de Le Dantec.«On ne sait pas s’il est rentré dans la mer ou est parti dans la brousse se prendre, souffle le père du fugitif. Ce qu’on veut c’est que les gens sachent que tout ce qu’on dit sur Pape Modou est faux.»Pape Moussa Seck ne peut pas croire que son enfant puisse participer à un complot pour mettre le feu au Sénégal. A preuve : «C’est moi-même qui lui ai égorgé son mouton. Il m’a dit : ‘Papa, je suis incapable de tuer un poulet’. Je me demande comment un individu pareil peut faire partie d’une association de malfaiteurs qui a l’ambition de détruire le pays ou d’incendier le pays. Cela me surprendrait. Tout le monde à Darou Mousty (village natal du mis en cause, Ndlr) ne dit que du bien de lui, ses amis et proches. Et ce que tout le monde dit est vrai.»
Pape Moussa Seck plaide pour la libération de son fils. «Une fois qu’il sera libéré, j’irai le chercher. Si je le retrouve dans la rue, mort, je saurai que la justice ne le poursuit plus et je vais l’enterrer. S’il est malade, qu’on me le ramène, je ferai le nécessaire avant de le remettre entre les mains de la justice.»